mardi 31 mars 2015

Rencontre avec un résistant : François Bourcier

Rencontre avec un résistant : François Bourcier


François Boursier est un comédien et metteur en scène français.Pour lui, l'art est une forme de résistance.
Il définit la résistance en reprenant la phrase d'une résistante sous l'occupation Allemande : « résister c'est exister », cette expression va par la suite être le titre d'une des ses pièces.

Jeunesse et études :
Il passe son baccalauréat et intègre l'Ecole Nationale Supérieure des Arts du Théâtre, il obtient un BTS de comédie. Entre au Conservatoire d'Art dramatique à Paris pour apprendre la comédie et l'art du spectacle vivant. Il a fait au total six ans d'études dans la comédie.


Ses réalisations, forme de résistance :

François Bourcier s'engage dans la comédie. Avec un peu d'argent en poche, il décide de réaliser la comédie Lettres de délation, lettres qui témoignent de la vie menée par les rescapés du camp d’Auschwitz, elles dénoncent les résistants qui s'engagent contre la montée en puissance du nazisme. Cette œuvre retrace la vie dans les camps.Œuvre représentée pour les soixante ans de commémoration de la Libération du camp d’Auschwitz. Le public qui a assisté à la représentation a été submergé par la catharsis : amplification des sentiments, des émotions. Cette œuvre a permis à un enfant autiste de l'extérioriser, de revivre.

Il a conçu et a mis en scène Race(s) qui est un film montrant l 'idéologie de la race blanche supérieure aux autres races. Il raconte que l'homme n 'est qu'une seule race, il n'y a pas de différentes races d'où le sens entre parenthèse dans le titre.
Race(s) est intitulé également « Pourquoi l'homme blanc se prend -t-il toujours pour le maître du monde ? ». Lors de cette mis en scène, des valises remplies de vêtements sont tombés sur scène, ces dernières relatent de la guerre 14-18 lors des déportations des juifs dans les camps nazis.

Il réutilise la phrase : « résister n'est pas une posture romantique, idéaliste, c'est assumer la libération sans concession. »
« C'est l'art qui sauvera le monde » d'Oscar Wilde. Pour lui ces phrases, définissent la résistance qu'il faut mener.

Je suis Charlie, je suis résistant

Charlie Hebdo est un journal que l'on peut qualifier de résistant, satirique qui parait tous les mercredis. Il provoque les gens et défie la liberté d'expression et pousse parfois leurs idées à la limite de ce que la loi autorise. Les journalistes ont eux même ainsi que le journal parfois été trainés en justice. Ils croient pouvoir rire de tout, donc désobéissent aux lois et montrent qu'ils sont très engagés dans ce qu'ils font. Depuis leurs débuts ils sont très menacés. Ils reçoivent des lettres, des insultes par téléphone... Bien qu'ils auraient dû, suite à ce qu'ils s'est passé dernièrement, ils n'ont pas cédé, et sont tenaces dans leurs choix de publication.
 Au début des caricatures du prophète, il y a eu une désolidarisation envers le journal et les caricaturistes. En 2006 suite à un incendie criminel, le journal Libération a accueilli et a apporté son soutien depuis toujours à l'équipe du journal afin de toujours pouvoir publier en temps et en heure l'hebdomadaire.
Suite à l'attaque qui s'est déroulée en janvier 2015 la France et le monde entier se sont mobilisés. Tout d'abord avec le slogan " Je suis Charlie" qui s'est diffusé par l'intermédiaire des réseaux sociaux. Ensuite avec les manifestations spontanées qui sont pour la population une façon de dire "Je n'ai pas peur, je suis présent". La manifestation de Paris a rassemblé plus de 3 millions de personnes. Parmi eux, environs 50 États étaient représentés au nom de la liberté d'expression. Il y a également, le mercredi suivant les attaques, plus de 10 millions d'exemplaires achetés du nouveau Charlie Hebdo ce qui prouve que les Français ont apporté et apportent toujours leur soutien à l'hebdomadaire.

Charlie Hebdo, un journal provocateur.

Charlie Hebdo
 
Charlie Hebdo est un journal satirique, c'est-à-dire moqueur et souvent provocateur à la limite de ce qui est autorisé en France, qui publie tous les mercredis leur journal.
Cette presse écrite, constituée principalement de caricatures, a été attaquée de nombreuses fois pour diffamation par des institutions religieuses, par des hommes politiques et même par l’État.
 Ces journalistes très engagés ont été menacés de nombreuses fois par lettres, dans la rue ou par téléphone.
Menacés de mort et de représailles, ils n'ont jamais cédé et ont toujours continué de publier leurs journaux.
Cette forme de résistance a dérangé la population et cela a amené certains à incendier en 2006 les locaux de Charlie Hebdo. 
Le célèbre journal "Libération" a soutenu Charlie Hebdo en les accueillant pour que les journalistes, dès le lendemain, publient une nouvelle caricature.

Ce mercredi 7 janvier, Charlie Hebdo a été de nouveau attaqué.
Comme vous le savez surement, dans les environs de 11h30, deux terroristes, jihadistes ont pénétré dans les locaux de Charlie Hebdo et armés de kalachnikov, ont tué froidement les célèbres journalistes auteurs d'une caricature représentant le prophète Mahomet.
    Les français se sont montrés solidaires en créant le slogan "je suis Charlie" et en manifestant ensemble sans tenir compte de leurs différences sociales, culturelles et religieuses.
Les français ont montré et ont prouvé que malgré la diversité nous pouvons vivre en communauté.
Les français ont défendu la démocratie, les valeurs que nous avons et la liberté d'expression.

Aujourd'hui, nous pouvons qualifier les français de résistants car plus de 10millions ont acheté mercredi dernier, le nouveau journal de Charlie Hebdo.
La France montre qu'elle n'a pas peur, c'est une France unie.

Je suis Charlie, un journal de résistants


                                JE SUIS CHARLIE


"Charlie Hebdo" est un journal satirique c'est-à-dire que l'on y retrouve des caricatures d'hommes politiques, de personnalités religieuses...
      On dit que ce journal est à la limite de la liberté d'expression car en effet les journalistes de Charlie Hebdo ont souvent eu affaire avec la justice, ils ont été en procès avec l'Etat, des institutions religieuses...
Ils ont également reçu de nombreuses menaces de mort, ils ont été victime de harcèlement, d'un incendie. 
      On peut qualifier les journalistes de Charlie Hebdo de résistants, car malgré de nombreux procès, de nombreux avertissements et de nombreuses menaces, ils ont continué à publier leur journal, de la même manière qu'ils l'ont toujours fait et écrit, ils veulent défendre la liberté d'expression, leur point de vue et leur opinion malgré tous les reproches contre eux...
      Le 7 janvier 2015 en fin de matinée, alors que les plus grands dessinateurs de Charlie Hebdo se réunissaient afin de débattre sur le sujet de leur prochain magazine, la réunion vira au drame : deux frères terroristes entrèrent dans la salle et tuèrent toutes les personnes s'y trouvant, notamment certains des plus célèbres dessinateurs du journal, comme Cabu et d'autres...On comptera au total 12 morts. 
      A l’issue de ce drame, c'est un vrai bouleversement pour le monde, surtout pour nous, les Français. 
      C'est à partir de ce moment là que l'on pourra une nouvelle fois définir la France comme un pays de résistance. En effet, les français défendent leur liberté d'expression grâce au slogan "Je suis Charlie" qui fait le tour des réseaux sociaux très rapidement après l'attentat, on parle aussi de manifestations spontanées, c'est-à-dire que les citoyens vont se réunir pour défendre leur liberté, ils sont équipés d'un crayon dans une main et une affiche "Je suis Charlie" dans l'autre.
      Les citoyens français veulent prouver qu'ils sont unis et solidaires face à tous ces événements. Une grande manifestation a eu lieu le dimanche 11 janvier 2015 à Paris, qui a réuni 50 grands chefs d'Etat et plus de 3 millions de citoyens français. 
      Les journalistes du journal qui ont survécu à cet attentat, ont voulu eux aussi démontrer leur résistance malgré le décès de leurs collègues et amis, en publiant la semaine d'après un autre journal de Charlie Hebdo, celui-là sera d'abord publié à plus de 3 millions d'exemplaires, puis 5, 7 et maintenant 10 millions. 
Les Français achètent ce numéro spécial dédié à la résistance, une manière pour montrer leur soutien face aux événements. 











  

Un grand résistant, François Bourcier.

François Bourcier.




  Ce mercredi 17 février, nous avons rencontré François Bourcier. On le connait grâce à son spectacle "Résister c'est exister." Mais avant de se produire, il a fait un bac de philosophie puis il a était  admis à l'école nationale supérieure des arts et des techniques du théâtre à Paris. Par la suite, il est entré au conservatoire de Paris sur concours. François Bourcier n'a pas voulu intégrer la comédie Française il est donc un comédien engagé. 


  Ce comédien préfère être libre il a donc voulu construire son propre théâtre. Pour cela il a acheté une ancienne usine sur Paris qu'il a ensuite retapée. Pour rénover cette usine il a fait des interviews pour des journalistes et pour la télévision. 

  François Bourcier a réalisé de nombreuses pièces de théâtre : 
-Lettre de délation qui est sa premiere pièces de théâtre, cette pièce fête la commémoration de la libération des camps d'Auschwitz. Grâce à ce spectacle, certains rescapés ont réussi a parler ensuite de leurs déportations. Cette pièce est un succès, plus de 1000 représentations. Elle a ensuite été adaptée au cinéma.
- Race[s] ou pourquoi l'Homme blanc qui se prend pour le maitre du monde Le "s" entre guillemets signifie qu'on appartient malgré tout à une seul même race humaine.
-Baricade où il se met en collaboration avec un philosophe, Alain Gnuyard. Il travaillera beaucoup avec lui.
- Entre Chats et loups qui montre ce que traduise les fables de la Fontaine qui était un résistant.
- Out law in love qui met en scène différents hors la loi.
- 14-18, la fleur au fusil  qui raconte l'honneur de la guerre et ce qu'elle produit dans la tête des soldats ?
- Partisans
On constate donc qu'il a réalisé plusieurs pièces de théâtre qui dénoncent. François Bourcier est très polyvalent : Il est comédien, metteur en scène et auteur.


Il n'y a pas qu'une seule façon de résister, il y a différentes possibilités. « C'est l'art qui sauvera le monde » selon une citation de Oscar Wilde. Il ne faut donc pas oublier que la résistance passe par l'humour.

"Résister c'est exister" - François Bourcier

  "Résister c'est exister" - F. Bourcier 

       
       Dans le cadre de notre travail sur la résistance, ce 17 février 2015 nous avons accueilli la classe de 3ème du collège de Wizernes qui a également travaillé sur ce projet. 
Nous avons donc tous passé l'après-midi en compagnie de François Bourcier, venu nous parler de sa vie et de sa forme de résistance à lui: l'art . En effet, il est un comédien, auteur, et metteur en scène, qui, après avoir eu son bac est entré à l'école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, à  Paris. Après l'obtention de son concours, il a pu intégrer le conservatoire pour ensuite devenir stagiaire à la Comédie Française. Il y jouait des pièces classiques (celles de Molière, Corneille,...) mais est plus tard devenu metteur en scène de spectacles... Dès lors sa résistance a commencé !

       En effet, François Bourcier nous a raconté avoir aménagé une ancienne usine, avec ses amis, la transformant en un lieu de culture pour y produire ses spectacles. Son "lieu de résistance" s'appelait "Studio théâtre" et assez rapidement la ville l'a rémunéré car ses spectacles ont eu du succès. Il a participé à des émissions TV et avec l'argent qu'il a gagné il a pu écrire, mettre en scène et jouer sa première grande pièce: "Lettres de Délation".

       Notre professeur lui a posé la question: il a environ pris 3 ans pour réaliser cette première œuvre. Il a, à l'aide d'auteurs qui l'avaient déjà fait, regroupé toutes les lettres qui dénonçaient les juifs et que les historiens ont retrouvé (parmi un million envoyées aux autorités pendant la guerre). Puis seul, sur scène, il a incarné plusieurs de ces personnages, lors de 1000 représentations à travers le monde. C'est même sorti en DVD. 

       Ensuite, François Bourcier a écrit, mis en scène et/ou joué d'autres pièces du même thème: "RACE(S) (ou pourquoi l' Homme blanc se prend-il toujours pour le  maitre du monde)"; il nous a aussi parlé de "Barricades", montée avec Alain Guyard, "Sacco et Vanzetti" (qui met en scène des hommes innocents passés à la chaise électrique), "Entre chien et loup" (qui dénonce La Fontaine comme résistant satyrique), "Out law in love" (hors la loi amoureux), "14-18 la fleur au fusil", ou encore "Partisans".

       Au cours de cette rencontre, il nous a également décrit son tempérament, les bases de son travail, ce qu'il serait capable de faire pour résister jusqu'au bout,... Pour lui, l'art est une arme, et il lui a semblé important de reprendre la citation de Oscar Wilde: "C'est l'art qui sauvera le monde", ou encore la phrase d'une résistante: "Résister c'est exister" (qui a fait l'objet d'un titre de spectacle). François Bourcier nous a avoué qu'il trouvait cela aberrant  que de s'exprimer devenait risqué, comme l'ont montré les évènements à Charlie Hebdo ou Copenhague par exemple. Mais, malgré tout, il a affirmé qu'il continuerait à s'exprimer et à publier ou mettre en scène son avis, pour la liberté d'expression.   

   

mardi 24 mars 2015

La résistance et Francois Bourcier.

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un comédien, qui, dans les pièces de théâtres qui vont suivre, rend un certain hommage à la résistance en général et aux résistants.


Résultat de recherche d'images pour "francois bourcier"Cette personne est François Bourcier, avant de devenir comédien, il a fait l'école national supérieur des arts et techniques du théâtre dans la "rue Blanche" à Lyon. Cette école était situé à l'intérieur d'un ancien hôtel particulier qui accueillait des prostituées. Pour y rentrer, il a dû passer un concours. Finalement, il en est ressortit avec un BTS. Pour préciser et commencer déjà avec un acte de résistance, il nous a parlé du directeur de cette école qui avait ouvert une session théâtre pour ne pas que les jeunes partent faire leur STO (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne. Puis, Mr.Bourcier à passé un deuxième concours, cette fois ci pour rentrer dans le petit théâtre en bois situé à l'intérieur de son ancienne école. Là, il y a joué des grands comédien, comme : "Molière", "Voltaire" ... et plein d'autre encore. 

Malgré que il aurait put y réaliser une grande carrière, il n'as jamais voulus rentrer dans la "Comédie Française" car il trouvait que c'était tout le contraire de la résistance puisqu'il y avait de nombreuses règles. Enfin, après six ans d'études après le bac, il devient metteur en scène et donc comédien.

Par la suite, avec l'aide de plusieurs amis et après avoir fait quelques passages à la télévision pour récolter un peu d'argent pour financé ses pièces de théâtre, il construit une sorte de studio théâtre qui va devenir un vrai lieu de résistance. Il a donc commencé a créer ces propres spectacles politiques engagés, dont le premier était "Lettre de délation", où il lit à sa manière, plusieurs lettres de personnes qui, dans ces dernières, avaient dénoncé d'autres personnes réprimé par le régime nazi comme les résistants. Il a fait environ mille représentations partout dans le monde, dont la première fois était avec un public constitué de rescapés des camps de concentration et de leur famille. Cette pièce à également permit de faire prendre la parole à des gens qui n'en n'avait jamais parlé et qui a permit une énorme résonance. Par exemple, il nous a parlé d'une femme qui lui avait dit que depuis que son fils, étant autiste, avait regardé cette pièce, il n’arrêtai pas de la revisionné toutes les semaines. Donc la résistance est une arme ...
La deuxième pièce qu'il a joué est : "Race(s)", il y reprend tous les penseurs qui ont permis que toutes les idéologies qui concernent  l’existence de plusieurs "races" se mettant en place. Par exemple, celle d'Himler, qui voulait soixante millions de morts (juif, et tous ce qui ne correspondaient pas à la "race harienne").
Puis il réalise : "Les Barricades"  et "Sacco et Vanzetti" avec Alain Guyard.

Peu après, c'est avec "Chien et loup" qu'il revient sur scène avec l'idée de rappeler la morale politique que dégageait les fables de Jean De La Fontaine.
Par la suite, il rédige "Outlaw in love", "14-18 La fleur au fusil" ou encore "Partisans" qui est une réunion de tous les partisans résistants.
Il nous rappelle également à la fin, la phrase : "C'est l'art qui sauvera le monde" d'Oscar Wilde.

Nous pouvons conclure que la résistance est en faite un redressement, et qu'elle peut amener, ici, une prise de conscience énorme mais à condition qu'elle dégage un sorte de choc !