vendredi 30 janvier 2015

Lucile De Backer

Lucile De Backer Lucile De BACKER est née à Saint-Omer le 15 octobre 1916 (Pas-de-Calais). En août 1941 Lucile est infirmière à la clinique Stérin de Saint-Omer quand le Wing Commander Douglas BADER de la Royal Air Force y est hospitalisé le 8 août 1941. Lucile De BACKER, Aline et Léon HIECQUE, Gilbert PETIT, employé SNCF, l’aident à s’évader dans la nuit du 18 au 19 août. Douglas BADER est repris et envoyé à Colditz. Arrêtés, les quatre Français sont condamnés à mort le 9 septembre 1941 par le tribunal militaire de Bruxelles. La condamnation est commuée en quinze années d’emprisonnement grâce au témoignage de BADER. Classés « Nuit et Brouillard », Lucile De BACKER, Aline et Léon HIECQUE quittent la prison de Loos-lès-Lille le 27 décembre 1941. Après Bruxelles, Lucile et Aline sont à la prison de femmes d’Anrath, dans la Ruhr, puis transférées à Jauer, au sud-ouest de Breslau. La prison de Jauer est évacuée le 22 janvier 1945 : les deux femmes sont conduites à la prison d’Aichach, près de Munich, où elles sont libérées le 29 avril 1945. Elles rentrent en France le 23 mai 1945 Homologuée Lieutenant des Forces Françaises Combattantes, Lucile De BACKER est décorée de la Légion d’Honneur et de la Médaille de la Résistance. Lucile De BACKER résidait à Gallardon depuis 1947; c’est là qu’elle repose.

Désiré Didry

Désiré Didry (1899-1943) Né en 1899, Désiré Didry est incontestablement l’une des plus grandes figures de la Résistance audomaroise. Commerçant catholique, il refuse d’emblée la défaite car l’occupation de 1914-1918 passée à Tourcoing lui a inspiré de forts sentiments patriotiques et une constante germanophobie. Il intervient fin mai 1940 en affrontant un officier allemand pour que soit donnée une sépulture décente à un groupe de prisonniers de guerre exécutés à Houlle par les Allemands. Durant l’été de 1940, soucieux de lutter contre les Allemands, il tente d’organiser les petits groupes qui naissent spontanément dans les marais de Saint-Omer pour venir en aide aux soldats britanniques restés sur le sol français. Il ne tarde pas à entrer en relation avec les groupes de la région de Lille et dès la fin du mois d’août, il est en mesure de pouvoir évacuer ses premiers Anglais vers la zone non occupée. En dépit des multiples dangers qu’il encourt, d’autant plus que les Allemands procèdent d’octobre 1940 à janvier 1941 à de nombreuses arrestations, il poursuit son action et s’intègre au printemps 1941 dans l’organisation d’évasion Pat O’Leary qui se met alors en place dans le Nord de la France. Désiré Didry, aidé d’Alfred Lanselle sont les deux piliers du réseau dans l’Audomarois et leur tâche consiste à repérer les aviateurs britanniques abattus dans la région et de pourvoir à leur évacuation. Le réseau pousse ses linéaments dans tout l’Audomarois, vers Lumbres (groupe François Havet), Renty (groupe Norbert Fillerin), etc. De Saint-Omer, les aviateurs, vêtus en civil et dotés de faux papiers gagnent Lille où ils sont pris en charge par Harold Cole, leur convoyeur jusqu'à Marseille, en passant par Abbeville, chez l’abbé Carpentier, puis Paris et la ligne de démarcation. Ils réussiront une trentaine d’évacuation. Nos deux résistants audomarois fournissent également des renseignements aux Britanniques par le biais du réseau monté dans la région par Pierre de Froment, en juillet 1941. La trahison d’Harold Cole qui survient début décembre 1941 entraîne l’arrestation le 8 de ce mois de Didry et de Lanselle. Incarcérés pendant quelques mois à la prison de Loos, dans des conditions pénibles, ils résisteront aux interrogatoires musclés de l’ennemi. En août 1942, Didry et ses compagnons, parmi lesquels se trouve l’abbé Carpentier, le passeur d’Abbeville, sont déportés à la prison de Bochum. En mars 1943, il est condamné à mort par un tribunal nazi. Le 30 juin 1943, il sera décapité à la hache ainsi que de nombreux compagnons. Alfred Lanselle fut épargné et put rentrer à Saint-Omer en mai 1945 : ce fut pour apprendre que quatre de ses enfants avaient été tués, deux années auparavant, lors du terrible bombardement du 13 mai 1943.

mardi 20 janvier 2015

Les résistants à parapluies

Des manifestations ont eu lieu en Chine, plus précisément dans sa capital : Hong Kong. Elles se sont déroulées du 27 septembre 2014 au 15 décembre 2014. Il y avait environ 900 000 participants, parmis lesquels figurent des jeunes, des étudiants, des intellectuels, des personnes plus aisées mais aussi des ouvriers. Ces manifestants pro-démocratiques s'opposent au gouvernement chinois et à son projet de limiter la portée du suffrage universel pour l'élection du chef de l'éxécutif de Hong Kong, en 2017. En sachant que le régime politique actuel de la chine est une dictature et que son dictateur est : « JIPING Xi », ces manifestants veulent instaurer un suffrage universel plein et entier pour les élections de 2017 à Hong Kong, donc ils veulent instaurer une démocratie. Les moyens d'actions de ces manifestants sont pacifistes. Ils ont occupé certaines entrées de bâtiments politiques et bloqué les rues et les endroits publics. Cette manifestation a été nommée « Révolution des Parapluies », à cause de l'utilisation de parapluies par les manifestants pour se protéger contre les gazs lacrimogènes lancés par les forces de l'ordre. Malheureusement ces manifestations ont été réprimées par les forces de l'odre chinoises et le mouvement a été complètement écrasé sans obtenir la moindre réforme. Il y a eu au total 89 arrestations et 69 blessés. Mais ces évènements ont quand même permis une prise de conscience mondiale plus importantes des abus de ce régime dictorial, comme il en éxiste plusieurs dans le monde.

mardi 13 janvier 2015

Une résistante du rap français

Mélanie Gorgiades est une rappeuse Française née à Nicosie en Chypre le 25 juillet 1980. Son nom de scène est Diam's. Elle arrive en France à l'âge de trois ans et débute sa carrière à vingt ans en montant son premier groupe avec une amie. Diam's est une femme engagée. Elle dénonce les violences faites aux femmes avec son témoignage pour l'association Amnesty-International puisqu'elle a été elle-même victime de coups infligés par son petit-ami à l'époque. Elle écrit la chanson « Ma souffrance » dans laquelle elle exprime sa douleur : « Mon mec s'énerve,cogne des voitures et casse des portes. Loin de me douter que sur moi il leverait la main . » Elle défend aussi le port du voile avec la chanson « Lili » où elle dit « Leur seul argument pour vous dire à tous que je suis gênante,c'est de vous dire que je suis l'ennemi,parce que je suis une femme convertie et que je porte le voile » Elle défend également la religion musulmane dans cette même chanson « Bleus sont mes yeux,blanche est ma peau,rouge est mon sang,mais pourtant je me sens seule dans mon camps. » Elle est contre la montée de l'extrême droite et l'exprime avec une chanson intitulée « Marine. » Elle combat le racisme avec la chanson « Ma France à moi » , où elle dit « Ma France à moi aime ses mélanges, ouais c'est un arc-en-ciel. Elle te dérange, je le sais,car elle ne te veut pas pour modèle. » et « Et refuse de se soumettre à cette France qui voudrait qu'on bouge. Et qui prétend s'être fait baiser par l'arrivée des immigrés, celle qui pue le racisme mais qui fait semblant d'être ouverte . » Elle défend aussi les gens vivant dans les cités, elle chante « Leur BEP mécanique ne permettent pas d'être patron alors elle se demmerde et vend de la merde à des bourges. » Elle fonde une association « Big Up Project » qui agit pour la protection de l'enfance en Afrique, elle crée la chanson « Enfants du désert » dans laquelle elle parle de la pauvreté de ce continent « J'ai pris le temps de regarder l'Afrique et de contempler la lune. Je préfère que ça parte aux enfants du désert. »